Aujourd'hui, je reviens à la conversation avec vous pour aborder un sujet délicat, un sujet qui, au fil des années, a provoqué de nombreux conflits et a même donné lieu à des querelles aux conséquences tragiques : les conflits entre voisins en raison de désaccords sur les droits de propriété de la propriété et ses limites. .
La Constitution nous garantit le droit à la propriété privée et c'est le droit civil qui établit que ce même droit doit être exercé pleinement et exclusivement. Mais, avec les plus grandes bases, c'est aussi la loi elle-même qui impose à nos droits de propriété des limites et des restrictions, notamment celles qui découlent des relations de voisinage.
Le droit de propriété est un droit réel absolu, mais il souffre de limitations. Ce n'est pas parce qu'on est propriétaire et possesseur légitime d'un bien que l'acceptation de toutes formes de jouissance, d'usage et de jouissance du bien s'impose aux tiers, qu'ils soient propriétaires, usufruitiers ou propriétaires superficiels. Les droits qui s'appliquent aux immeubles attenants imposent des limitations à mes droits de propriété, afin de garantir une saine coexistence et l'exercice cohérent de tous les droits réels existants. Mais quelles sont ces limites ?
Certaines vous sont certainement très familières, comme les émissions de fumées, de suies, de vapeurs, d’odeurs, de chaleur ou encore de bruit. Il n'est pas inutile de rappeler que ces émissions doivent impliquer des dommages matériels à l'usage du bâtiment et ne résultent pas de l'usage normal du bâtiment dont elles émanent. Aussi, les vibrations, certains ouvrages, constructions, installations ou le dépôt de substances corrosives ou dangereuses constituent des limitations au droit de propriété.
Ainsi et à titre d'exemple, l'ouverture, par construction ou travaux neufs, de portes, fenêtres, balcons, escaliers, balcons donnant sur l'immeuble voisin, qui ne respecte pas la distance légale d'au moins 1, n'est pas autorisée par la loi. À 5 m de distance ou avoir une obliquité inférieure à 45 degrés, sauf autres distances plus ou moins grandes imposées par les plans d'urbanisme municipaux, ils peuvent envahir le bâtiment voisin, gêner l'obtention de lumière et d'air ou l'intimité de ceux qui y habitent. Même en ce qui concerne la longévité de ces fenêtres sans respecter les exigences légales, il a été décidé dans un contexte judiciaire que les servitudes de vue ne peuvent pas mettre en danger le droit à l'intimité du bâtiment voisin.
Le stylicide est également interdit, c'est-à-dire la chute d'eau, qui ne se produit pas naturellement, mais est le résultat du travail humain. Imaginons deux bâtiments adjacents face à face, dans l'un desquels une gouttière est placée sur tout le pourtour avec de l'eau tombant dans un ruisseau du bâtiment voisin. Dans ce cas, nous nous trouvons face à une violation des limites et restrictions des droits de propriété. En effet, d'une part, la construction ou le placement de tout objet dans l'espace aérien du bâtiment voisin n'est pas autorisé, d'autre part, l'eau ne peut pas non plus être évacuée vers le bâtiment voisin. Une autre situation qui constitue une situation fermée aux bâtiments voisins est l'existence de bâtiments ou d'arbres en danger de ruine ou de chute.
Il est facile de voir à quel point les situations sont infinies et sources de problèmes dans les relations de voisinage. Si vous avez une question comme celle-ci et que vous ne savez pas comment la résoudre, je vous donnerai le conseil habituel : consultez un professionnel comme un avocat.
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